mardi, août 31, 2010

Zig-a-zig-ahhh

ArghAvant, j'aimais bien la rentrée, en souvenirs peut-être des longues années scolaires et universitaires : je m'achetais une nouvelle tenue à étrenner le jour J, j'étais impatiente de retrouver mes collègues, je prenais de bonnes résolutions en sachant que je ne les tiendrais pas...

Mais là, non. Fini. Plus envie.
Je traine à la maison le matin, je prends le trajet le plus long pour aller travailler, une fois arrivée je me prépare un thé puis un deuxième, je rédige avec soin une to do list à laquelle je peine à m'atteler, j'en suis presque au point de classer mes stylos par couleur et taille pour éviter d'ouvrir un dossier.

Oh, ça va revenir hein, je vais de nouveau faire fumer mon cerveau en passant des journées plongées dans des documentations techniques, reprendre avec plaisir ma vie de VRP (j'ai déjà un ambitieux déplacement à Guéret qui m'attend, ça fait rêver non?), réapprendre à sourire au téléphone quand j'appelle un client, reprendre avec mes collègues la compilation des stupidités de nos chefs (le tome 157 est en préparation…).

Pour l'instant, je cherche (mollement) la cause de mon désamour : certes, je préfère par nature que ma journée se compose de zumba, planche à voile et mojitos plutôt que de rapports parlementaires et autres joyeusetés, mais quand même.

Et bien figurez-vous que malgré mon manque totale d'acuité intellectuelle en ce moment, je crois que j'ai trouvé la source de tout ça. Cette petite phrase, dite d'un ton badin par mon chef pour lequel je ne ressentais déjà pas le plus grand des respects, alors que je m'étonnais à mon retour de congé gremlinique de mon 1,25% d'augmentation sachant que j'avais bien veillé à remplir mes objectifs avant de partir : "la politique de la Firme est de ne pas augmenter les collaboratrices qui bénéficient d'un congé maternité".

Si quelqu'un possède une édition récente du "Management pour les nuls", qu'il me l'envoie, je transmettrais.

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